En référence à une courte légende amérindienne…[1]

Les_agricultrices_colibrisDans l’Allier, depuis  presque six décennies, des agricultrices se sont regroupées, ont développé des actions novatrices pour coller à l'évolution de la société, à l'évolution de la place de la femme, de sa personnalité et de ses besoins.
Aujourd’hui encore, comme le petit colibri de la légende,
elles font preuve d’ingéniosité,  
elles ont inventé en développant le réseau des blogs des GFDA de nouvelles manières de communiquer les unes avec les autres ;
elles essaient  par leurs projets et leurs actions de  tisser du lien social, de dynamiser le milieu rural, de valoriser et de promouvoir leur territoire.
Elles  apprennent, se forment, s’informent, anticipent.
Elles échangent, confrontent leurs difficultés afin de mieux les surmonter, libèrent les paroles et rompent ainsi l’isolement ; elles s’affirment ainsi personnellement et professionnellement.
Elles conduisent des actions originales aboutissant par exemple à la réalisation du livre « Je suis agricultrice aujourd’hui ».

Ces actions ont permis la reconnaissance des agricultrices et de leur place dans le monde agricole, ont contribué à la promotion du métier, à l’évolution du regard de la société sur les agricultrices.

Alors venez nous rejoindre pour apporter, vous aussi,  votre « pierre à l’édifice », -même une toute petite pierre-
pour apporter une solution ou tout au moins débattre des problématiques de la place de la femme dans l’agriculture, voire même dans notre société…

[1] La légende amérindienne du colibri, popularisée par l’écrivain Pierre Rabhi qui  illustre l’impact de l’action individuelle de l’engagement de chacun.
Une immense forêt est dévorée par les flammes. Les animaux atterrés, impuissants, observent le désastre. Seul le colibri lâche une à une des gouttes d'eau qu'il porte dans son bec. Face au scepticisme des autres qui considèrent son geste dérisoire, le colibri rappelle que si chacun faisait comme lui, l'incendie serait déjà éteint".
- « Tu ne crois tout de même pas que tu vas éteindre l’incendie avec ces quelques gouttes ? » lui lance un tatou. 
–  « Non, répond le colibri. Mais je fais ma part. » 

Ce que cette légende nous dit : Face à un désastre qui nous dépasse par son ampleur, ce qui forcément est source d'impuissance, la seule solution est que chacun fasse ce qui lui est possible de faire, à son niveau. Il est donc nécessaire dans un premier temps de se réapproprier notre pouvoir d'action et pour cela d'en déterminer clairement les limites. De ce pouvoir d'action découle notre part de responsabilité. La multiplication des efforts personnels, et leur orientation commune vers la réalisation d'un même objectif, permet de concrétiser des actions d'une ampleur supérieure à l'action d'une seule personne. http://www.nature-humaine.fr/lalegendeducolibri