La formation a conforté les éleveurs dans leurs bonnes pratiques d'élevage ! Reste à le dire haut et fort, à lutter contre l'ignorance, la méconnaissance, les amalgames, l'anthropomorphisme exagéré et surtout communiquer...
Objectif : Faire connaître ce qui est déjà fait par les éleveurs et communiquer sur leur savoir-faire ,la réalité de l’élevage, valoriser chaque effort en termes de bien-être animal , optimiser pour répondre aux attentes sociétales et, (parce que c'est lié) progresser ainsi en efficacité technico-économique.
Philippe SULPICE - Animateur de la FEVEC - GIE GSA FEVEC
Site : http://www.sante-animale.eu/index.php?controller=acteur&action=get&id=194
Les Cinq Libertés pour le bien-être animal (cf.ci-contre)
Le bien-être animal (BEA) est une thématique sociétale forte et l’élevage est remis en cause par de nombreuses associations de défense animale. Dans ce contexte, il est fondamental que les éleveurs soient capables de montrer et de démontrer le bien-fondé de leurs techniques d’élevage au grand public. Censés pouvoir le prendre en charge dans leur pratique et leur vie quotidienne sans qu’il soit requis que d’autres s’en préoccupent.
La question du bien-être animal émerge chaque fois que les humains interfèrent avec les animaux. Elle concerne l’élevage de production, de commerce mais également l’utilisation des animaux à des fins de recherche scientifique et d’enseignement, les activités de chasse, de pêche ou celles sportives et culturelles (zoos, corridas…).
"Le bien-être d'un animal est l'état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux, ainsi que de ses attentes" ANSES Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
Dimension mentale du ressenti de l’animal ? La dimension mentale porte l’attention sur le fait qu’une bonne santé, un niveau de production satisfaisant ou une absence de stress ne suffisent pas. Il faut aussi se soucier de ce que l’animal ressent, des perceptions (douleur et souffrance) signes d’expression d’émotions positives (satisfaction, plaisir…)
-Associations welfaristes améliorer les conditions de vie des animaux le niveau du bien-être animal dans les élevages et les abattoirs. OABA (Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoir), Welfarm et CIWF (Compassion in world farming).
-Associations abolitionnistes contester l’existence de leur dépendance vis-à-vis des humains, veulent la fin de l’élevage, seule manière de mettre fin à la souffrance animale et à la mort en abattoir. L214, L269 Libération animale, Boucherie Abolition, DxE Direct action everywhere refuse à l’espèce humaine toute spécificité, a fortiori, toute supériorité.
lien vers le Powerpoint et docs présentés par le formateur à venir
Cliquez sur l'image http://viandesetproduitscarnes.com/phocadownload/vpc_vol_35/Vol_3511_Lebrun%20Audrey%20JFH%20FIN.pdf
-Jeux de rôle pour comprendre les angles d'attaque des contradicteurs, construire une argumentation structurée et argumentée, repérer les éléments concrets qui serviront dans la communication (arguments de type réglementaire, de type scientifique, de type économique, de type bonnes pratiques…) dialogue entre un éleveur et un autre acteur (consommateur, 1 membre association abolitionniste...)
Travail sur La dissonance cognitive : “J’aime les animaux, je veux leur bien-être… je les élève, je les emmène à l'abattoir et je mange de la viande” (appelé aussi le paradoxe de la viande).
Pistes de travail
Règle des 3S : supprimer, substituer, soulager
Traiter la douleur en élevage (analgésie - antalgiques - homéopathie, naturopathie ostéopathie, acupuncture anesthésiques locaux
-sélection génétique ?
-adapter les équipements, les techniques ou les pratiquesa pour quel coût ?
-Attention particulière à toutes les pratiques douloureuses : protocole écornage - castration...
-actions de formation sur le bien-être animal dans les établissements d’enseignement agricole
-étiquetage spécial pour valoriser les efforts en termes de bien-être animal ? Pour quelles contraintes ?
-Questions sur l'abattage sans étourdissement (l’abattage rituel), l'abandon des animaux de compagnie.
Formation agréée Vivéa Selon Patrick Ferrère, l'agribashing tient notamment à la méconnaissance des citoyens concernant les nombreuses règles que doivent respecter les agriculteurs dans l'exercice de leurs pratiques (conditionnalité des aides, bien-être animal, etc.). (©@agri_zoom) lire ICI
[...]Alors oui pour le dialogue. Mais à condition qu’il y ait volonté d'apprendre les uns des autres dans un dialogue « en vérité ». Dire la vérité, ce n’est pas dire sa vérité, c’est faire en sorte, pas à pas, dans le croisement régulier des points de vue, que les malentendus se dissipent et qu’une vision commune se construise.[...]
Extrait Libre_Propos Jean Cluzel
Définir le bien-être animal,
Quelles pistes d'amélioration ?
Quels arguments ?
Quelle posture pour renouer le dialogue...
Inscription formation
"Comprendre le bien-être animal, les enjeux, les critères,les pratiques et savoir en parler"